La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ?
Mis à jour le lundi 15 avril 2019 , par
Date de publication : 26/01/2018 - Energie/environnement Pas d’auteur.
Article tiré du site INC Institut National de la Consommation
Une campagne d’information de l’Institut national de la consommation et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
Tablette, smartphone, imprimante ou encore ordinateur, la fabrication de ces derniers nécessite de nombreux matériaux. Pour certains des métaux rares et dont l’extraction est parfois très polluante.
Aussi prolonger leur durée de vie est un moyen de limiter les impacts environnementaux. Le tout grâce à quelques réflexes à adopter. La plupart des matériaux que contiennent ces équipements sont recyclables et réutilisables. Sans compter que beaucoup de matières qu’ils contiennent sont précieuses et rares. Même hors d’usage, les smartphones, comme de nombreux appareils électroniques, sont composés d’une véritables richesses : c’est ce que l’on appelle une mine urbaine. Mais la pollution numérique n’est pas uniquement une question d’objets. Cela concerne également le stockage de données sur le Cloud, la lecture de vidéos en streaming…
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et l’Institut national de la consommation ont produit en partenariat, une série de 5 vidéos Consomag et 10 questions/réponses d’experts qui font le point sur cette pollution numérique et donnent des conseils aux consommateurs pour essayer de la réduire à leur échelle.
- Comment prolonger la durée de vie des produits électroniques ?
- Quels sont les impacts sur l’environnement du smartphone ?
- Quels sont les impacts du streaming vidéo sur l’environnement ?
- Objets connectés : quels impacts ?
- Quelle fin de vie pour le matériel électronique ?
Article complémentaire.
Internet a beau être un formidable outil de savoir et de liberté, son impact environnemental est indiscutable. Extrait de l’article.
Auteur : Raphaëlle Dormieu
Publié le 6 novembre 2017 - Mis à jour le 27 janvier 2019
Si Internet était un pays, il serait le cinquième consommateur mondial d’électricité. La pollution invisible du web n’est donc pas qu’une légende. Derrière ce monde virtuel fait de réseaux sociaux, de vidéos, d’e-mails et de cloud, se cachent des infrastructures bien réelles : les centres de données. Ces lieux de stockage de l’information sont particulièrement polluants pour la planète. Ils sont, notamment, consommateurs de beaucoup d’énergie, et génèrent aussi énormément de chaleur. Ce qui n’est pas sans conséquences…
On évoque très régulièrement la pollution de l’environnement, à juste titre : entre les pesticides, les voitures, les usines, le chauffage… l’impact sur la planète a de nombreuses origines. Ce dont on parle beaucoup moins, c’est la pollution générée par notre usage quotidien d’internet.
L’impact sur l’environnement n’est donc pas virtuel, et pour cause : l’usage du net est particulièrement énergivore.
Plus récemment, c’est le rapport Clicking Clean de Greenpeace qui démontrait comment le secteur de l’informatique représentait, à lui seul, 12% de la consommation mondiale d’électricité en 2017. Les centres de données, quant à eux, représentent 15% de la consommation totale de ce secteur. On estime, en effet, qu’un centre de données consomme en moyenne en une seule journée autant que 30 000 habitants de foyers européens.
Un constat qui oblige à réfléchir à une consommation plus raisonnable et durable des nouvelles technologies, aussi bien de la part des particuliers, que des entreprises et des centres de données.
Conscients des enjeux que représente la pollution du net, certains hébergeurs ont déjà pris les devants. C’est le cas d’Infomaniak en Suisse, que nous vous avons déjà présenté. En suivant à la lettre sa charte environnementale définie en 2007, l’entreprise s’engage dans le stockage écologique haute performance de nos données numériques, grâce aux énergies renouvelables et à l’optimisation de l’ensemble des dépenses énergétiques (système de refroidissement des serveurs par air extérieur sans aucune climatisation — l’utilisation continue de climatiseurs représenterait 40% de la demande en électricité d’un centre de données).
De plus, Infomaniak s’engage à compenser intégralement ses émissions de CO2 avec MyClimate.org. Cette compensation couvre absolument toutes les émissions de l’entreprise : déplacements des collaborateurs pour se rendre au travail, voyages professionnels, bureaux administratifs, fonctionnement des serveurs (de leur fabrication à leur élimination), électricité et climatisation.
Réduire son empreinte carbone, ça commence donc par les gestes les plus simples du quotidien… y compris sur internet.
Réflexion possible à mener avec nos élèves.
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